Vous êtes l’heureux propriétaire d’un animal de compagnie et avez la chance de disposer d’un terrain, agrémenté d’un jardin. Tout paraît pour le moins paradisiaque, mais pour assurer une pérennité à cette douce vie, mieux vaut être informé des risques que vous pouvez faire prendre à votre compagnon à poils, par méconnaissance de certaines informations ou négligence.
Attention à la piscine
Si vous êtes l’heureux possesseur d’une piscine, votre chien pourra être tenté de vouloir jouer autour, voire même de tester la température de l’eau…surtout si c’est une race à pattes palmées (Labrador, Terre-Neuve).
Mais si les rebords de votre piscine sont lisses (piscine coque) ou s’il n’y a pas de possibilité de sortir facilement ou si votre canidé est âgé, il aura beaucoup de difficultés à en ressortir…
Pensez donc à sécuriser cette zone, si ce n’est pas déjà le cas (pour les enfants) par une alarme ou une clôture. S’il a besoin de se rafraîchir en été, installez-lui une piscinette, rien que pour lui.
Outre le risque de noyade, il peut également s’intoxiquer avec le chlore présent dans l’eau ce qui lui occasionnera des irritations cutanées et respiratoires et des vomissements.
Les tiques, puces et autres nuisibles
Les tiques, les puces, sont porteuses de maladies. La tique est un insecte assez traître car on ne la voit que rarement dans le pelage d’un chien (selon sa taille). Allez la chercher : bon courage !
Donc mieux vaut prévenir que guérir.
Des colliers antipuces et tiques à changer régulièrement sont très efficaces ou encore une application mensuelle de gel permet de protéger votre animal des parasites (valable aussi pour les chats).
D’autres intrus peuvent perturber la vie de votre compagnon à quatre pattes : les scorpions, si vous vivez dans le Sud, les araignées, les vipères, guêpes entre autres.
Ceux-ci sont souvent présents dans les amas de bois, remises, sous les rochers : veillez à ce que votre animal ne traîne pas dans ces endroits en furetant avec sa truffe.
Enfin il y a les vers : pensez à traiter votre chien, votre chat, contre les infestations de vers, nombreuses surtout en hiver.
En furetant à l’extérieur, votre animal sera automatiquement en contact avec les œufs de vers, et il faut de façon préventive le prémunir d’infestations qui peuvent être permanentes et donner lieu à des diarrhées, des vomissements, des pertes de poids. Les vers se transmettent également à l’homme, qui s’il est parasité devra se traiter également.
Le traitement devra avoir un large spectre pour prévenir différents types d’infestations (trichures, dirofilarioses, ankylostome, ascarides, ténias).
Pour plus d’informations, veuillez consulter ce site.
Les plantes et les dangers du jardinage
Le jardin est d’un prime abord un élément décoratif et agréable de la propriété, mais il peut s’avérer être un danger pour toutou. En effet, certaines plantes sont toxiques pour le chien: muguet, laurier rose, digitale, hortensia, palmier sont parmi les principales plantes dangereuses.
Les fruits et légumes aussi (tomates, rhubarbe, oignons, ail). Attention aussi au paillage à base de fèves de cacao, très nocif ! La remise à outils peut être source de risques certains si vous la laissez ouverte ou si vous oubliez des outils à l’extérieur ou dans votre abri de jardin. Chaque année, des vétérinaires ont affaire à des chiens blessés par des râteaux, cisailles ou sécateurs ou encore des pesticides, désherbants, insecticides.
Pour finir, n’oubliez pas de clôturer le jardin pour éviter que l’animal ne fugue par exemple (ou ne soit volé), en effet certaines races sont spécialistes des petites escapades non autorisées et on peut rapidement être contacté par la gendarmerie, un vétérinaire ou des voisins chez qui notre animal est allé rendre une visite impromptue (c’est du vécu). De plus votre responsabilité civile sera engagée en cas d’accident impliquant votre animal de compagnie, dont vous avez juridiquement la garde.
Pour conclure et dans tous les cas de figure, il peut être utile de souscrire une assurance chien qui couvrira la plupart des risques menaçant votre compagnon à poils, en cas de maladie ou d’accident (frais de vétérinaire, hospitalisation).
Pour une modique somme mensuelle, vous vous mettez à l’abri de dépenses qui peuvent rapidement devenir un gouffre budgétaire !
Pensez-y.